NOYERS PONT MAUGIS

Point de vue de "la Marfée"

«Tenir La Marfée, priorité stratégique»

Visite libre, ouvert toute l'année.

Bordée au nord par la Meuse et au sud par la Bar, la Marfée se prolonge à l’ouest jusqu’à la Croix Piot.Si le site a été le théâtre de nombreuses batailles franco-allemandes (1870, 1914-1918, 1939-1945), il est aujourd’hui un haut lieu de mémoire sur lequel souffle un esprit de paix et de réconciliation.

1870 : Les habitants de Noyers qui voient, fin août, les Allemands s’emparer sans combat du plateau de la Marfée comprennent quel drame va se jouer.
L’Armée de Châlons, commandée par Mac Mahon, est repoussée sur la rive droite de la Meuse. Les troupes de Moltke, contrôlent donc la rive gauche de Mouzon à Donchery tandis qu’à l’est les Saxons se rapprochent des forces françaises pour les prendre en tenaille sur la Givonne. Le 1er septembre, la bataille fait rage de Bazeilles à Floing et l’artillerie allemande, qui tire des coteaux de la Marfée et du Liry, fait des ravages dans les rangs des Troupes de Marine.

1914 : Après avoir défendu Sedan pendant deux jours, le 11ème Corps de la IVème Armée française se replie, sur la rive gauche de la Meuse le 26 août en fin de matinée.
Les hommes du 17ème Corps sont alors chargés de défendre le plateau de la Marfée. Les Allemands les surprennent en pleine nuit et les bousculent jusqu’à Chaumont. A 6 heures du matin le 27 août, les Bretons et les Vendéens contre- attaquent baïonnette au canon, atteignent Noyers à 9 heures et rejettent l’envahisseur sur les berges de la Meuse.
Le 28, Joffre ordonne le repli général vers Paris ce qui, par un incroyable retournement de situation, permettra la victoire de la Marne.

1940 : Après avoir violé la neutralité de la Belgique et des Pays-Bas, l’armée allemande arrive à Sedan, le 12 mai. Le 13, de 11h à 15h, l’aviation allemande bombarde sans interruption les positions françaises du massif de la Marfée. Les tirs de l’artillerie française en sont stoppés net. Dans la journée, des troupes d’assaut franchissent la Meuse et atteignent Pont-Maugis, Frénois et la Croix Piot, suivies le lendemain matin 14 mai, par les blindés du général Guderian qui se lancent à l’assaut du plateau de la Marfée jusqu’à Bulson. Les combats se déplacent alors jusqu’à Stonne où une résistance acharnée fixe momentanément le front.

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